Voici un poême qui reflête très bien notre état d'esprit de futurs parents, de tes futurs parents !
C'est un poême qui s'intitule VOS ENFANTS mais que je vais intituler NOS ENFANTS, de Khalil Gibran. http://fr.wikipedia.org/wiki/Khalil_Gibran
Nos enfants ne sont pas nos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la vie à elle-même.
Ils viennent à travers nous, mais non de nous.
Et bien qu'ils soient avec nous,
ils ne nous appartiennent pas.
Nous pouvons leurs donner notre amour,
mais non point nos pensées,
car ils ont leurs propres pensées.
Nous pouvons accueillir leurs corps,
mais pas leurs âmes,
car leurs âmes habitent la maison de demain,
que nous ne pouvons visiter, pas même dans nos rêves.
Nous pouvons nous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentons pas de les faire comme nous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Nous sommes les arcs par lesquels nos enfants,
comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini,
et Il nous tend de sa puissance pour que nos flèches puissent voler vite et loin.
Que notre tension par la main de l'Archer soit pour la joie car,
de même qu'Il aime la flèche qui vole,
Il aime l'arc qui est stable.
Khalil Gibran
N'oublions jamais cette leçon !
Espécialement dédié à mon amie Cuca.
He aquí un poema que describe perfectamente nuestro estado de ánimo de futuros padres, de tus futuros padres. Se titula VUESTROS HIJOS pero voy a titularlo NUESTROS HIJOS, de Khalil Gibran.
Nustros hijos no son nuestros hijos,
Son los hijos y las hijas de la llamada de la vida.
Vienen a través de nosotros pero no de nosotros.
Aunque estén con nosotros,
no nos pertenecen.
Podemos ofrecerles nuestro amor,
pero no nuestros pensamientos,
puesto que tienen sus propios pensamientos.
Podemos acojer sus cuerpos,
pero no sus almas,
sus almas viven en la casa del futuro,
que no podemos visitar, ni siquiera en sueños.
Podemos esforzarnos en ser como ellos,
pero no intentemos que se parezcan a nosotros,
puesto que la vida no va hacia atrás, ni se atrasa con el ayer.
Somos los arcos con los que nuestros hijos,
como flechas vivientes, son arrojados.
El Arquero vé el objetivo en el camino hacia el infinito,
y El nos tensa con su potencia para que nuestras flechas puedan volar aprisa y lejos.
Que nuestra tensión por la mano del Arquero se haga con alegría,
puesto que por lo mismo que El ama la flecha que vuela,
El ama el arco estable.
i No olvidemos nunca esta lección!
Especialmente dedicado a mi amiga Cuca.