Ce que je vais dire est un sentiment que je n'aime pas mais je ne veux pas me mentir et ... c'est difficile aussi à l'exprimer ... j'avoue que je "jalouse" la joie immense que Cuca, Arnaud et Oscar sont en train de vivre et celle que Géraldine, Fabrice et José-Nicolas vont bientôt vivre. Je jalouse aussi les familles qui sont proches de la régional, celles qui attendent leur attribution dans les jours à venir ... Ce n'est pas exactement de la jalousie mais c'est comme si leur joie accentuait le sentiment de manque de mon bébé, ce manque est aujourd'hui plus intense, plus fort. Et aussi le sentiment d'impuissance est fort puisque je ne peux rien, je n'y peux rien ... seulement penser ... penser ... rêver de toi ... compter ... non ... pas compter ... surtout pas compter
Je ne sais pas, c'est confus ... le temps avance et l'horloge est comme arrêté ... Je ne suis pas triste, non , je suis juste comme le temps : maussade ...
La maturité de l'attente arrive ... cette maturité emmène aussi tout son poids et il est lourd, lourd de passé, lourd de temps ... j'ai l'impression que je commence à fatiguer d'attendre, maintenant je sais ce que c'est cette fatigue de la quelle on m'a parlé : c'est comme un voile qui t'entoure, qui t'enveloppe et qui t'empêche la liberté de mouvement, tes membres sont coincés sous lui, c'est le voile de l'impuissance ... de ne pas être acteur ...
J'ai trop envie de tes sourires, de tes joues, de tes petits pieds, de ta voie, de tes regards, des petits sons de ta bouche, des mouvements de tes bras et tes petites mains cherchant les nôtres ... trop envie de te blottir contre moi et de te serrer, te dire combien je t'aime ... d'être radieuse par ta présence ... mes entrailles t'appellent, c'est comme si l'attente devenait physique ... sans toi mes membres s'enkystent ... mon corps ressent des choses non mésurables ... suis-je en train de devenir ta mère ... ?
Je ne sais pas, c'est confus ... le temps avance et l'horloge est comme arrêté ... Je ne suis pas triste, non , je suis juste comme le temps : maussade ...
La maturité de l'attente arrive ... cette maturité emmène aussi tout son poids et il est lourd, lourd de passé, lourd de temps ... j'ai l'impression que je commence à fatiguer d'attendre, maintenant je sais ce que c'est cette fatigue de la quelle on m'a parlé : c'est comme un voile qui t'entoure, qui t'enveloppe et qui t'empêche la liberté de mouvement, tes membres sont coincés sous lui, c'est le voile de l'impuissance ... de ne pas être acteur ...
J'ai trop envie de tes sourires, de tes joues, de tes petits pieds, de ta voie, de tes regards, des petits sons de ta bouche, des mouvements de tes bras et tes petites mains cherchant les nôtres ... trop envie de te blottir contre moi et de te serrer, te dire combien je t'aime ... d'être radieuse par ta présence ... mes entrailles t'appellent, c'est comme si l'attente devenait physique ... sans toi mes membres s'enkystent ... mon corps ressent des choses non mésurables ... suis-je en train de devenir ta mère ... ?
Hoy es un dia un poco triste ... Lo que voy a decir es un sentimiento dificile de admitir y de decir pero no me gusta mentir... por eso lo expreso aqui ... admito que tengo celillos de la inmensa felicidad que hoy viven Cuca, Arnaud y Oscar (quienes por cierto, tienen hoy la cita de integracion ! qué bien un paso mas hacia el final del proceso) y la que viviran pronto Géraldine, Fabrice y José-Nicolas. Tengo celos también de todos los que estan cerca del pase a regional, de los que esperan una atirubucion en los proximos dias ... No es exactamente celos pero es como si su felicidad aumentara mi sentimiento de hecharte de menos, tu falta es hoy mas intensa, mas fuerte. El sentimiento de impotencia también es muy fuerte porque no puedo hacer nada, nada ... solo pensar ... pensar, ... soñar contigo ... contar ...no! contar no ! No sé, todo es confuso ... el tiempo avanza y el reloj esta como parado ... No es tristeza, no, es como el tiempo : gris. La madurez de la espera esta llegando ... y trae consigo todo su peso, el peso del tiempo que ha pasado, ... tengo la impresion de que empiezo a cansarme de esperar, ahora sé lo que es este cansancio del que me hablaron : es como un velo que te rodea, que te impide la libertad de moverte, tus miembros que esquilosan ... es el velo de la impotencia ... la impotencia de no ser actor ... Me derrito soñando con tus sonrisas, tus mejillas, tus picecitos, tu vocecita, tus miradas, los sonidos de tu garganta al querer hablar, los movimientos de tus bracitos buscando nuestras manos ... tengo demasiadas ganas de acojerte en mi regazo, de abrazarte y estrecharte contra mí y decirte cuánto te quiero ... de estar radiosa por tu presencia ... mis entrañas te llaman, es como si la espera se convirtiera en física ... sin tí los miembros se enquilosan ... mi cuerpo siente cosas que no se pueden medir ... estoy convirtiéndome en tu madre ... ?
14 commentaires:
Bonjour fran,
On ressent tous et toutes les choses un peu différemment, mais il y a un point commun. Au départ, on a une énergie à déplacer les montagnes, et puis, il y a un moment où on se met en pause. Je m'étais lancé dans mon atelier, je bossais jusqu'à 2 heures du mat, des expos... et depuis un peu plus de 6 mois, je ne fais presque plus rien... ce sont des moments à passer, le soleil va bien finir par briller un jour
grosses bises
sandrine
je crois que l'on passe toutes par là à un moment donné, la fatigue physique, psychique de l'attente, mais il faut tenir car au bout il y a notre petit loup.
L'année 2006 est moins chargée en dossiers, alors on peut espérer des avancées plus "rapides" quand 2005 sera traitée ?!!
Courage, courage!!
Bisous
Aisssssssssss, Fran, qué duro es esto! Sobre todo cuando el camino es tan largo y pesado.
Sólo puedo enviarte miles de cariños, kilos de paciencia y, como ya te he dicho alguna vez, unos buenos zapatos para que te duelan un poquito menos los pies...
Ánimo, que en breve saldrá el sol!
Coucou Fran,
Je comprends ce que tu ressens et c'est tout à fait normal : ce n'est pas de la jalousie mais de l'envie : l'envie d'être à ton tour maman. Courage, le fait que d'autres y arrivent montre que les choses avancent. Elles avancent doucement certes mais elles avancent et un jour ton tour viendra
que de tristesse en ce moment sur la blogosphère... le temps gris et notre coeur est tout gris aussi...
j'ai un an "d'avance" sur toi... mais aucune certitude de quand je serais maman...
hauts les coeurs... on sera toutes mamans et on l'est déjà tellement dans nos coeurs et dans nos têtes...
Besos
Je comprends ce que tu ressens face aux attributions des autres ou face aux mises en régionale. Je l'ai dit sur un comm laissé récemment à Marie ... Les bonnes nouvelles des autres nous donnent du baume au cœur mais nous le déchirent un peu aussi... Ca nous fait demander à chaque fois quand va arriver notre tour ... Mais c'est normal et ça fait partie de cette longue randonnée sur laquelle on s'est lancé. On envie toujours ceux que l'on croise en sens inverse en train de redescendre de cette montagne si haute ... Mais on sourit aussi de soulagement en voyant le bas si lointain et le sommet s'approcher ... Oh la la ! Voilà que je me lance dans les métaphores maintenant !
Je te souhaite de croiser à nouveau le soleil ... On en a bien tous besoin en ce moment ...car l'été est bientôt là et on n'y croirait pas !
Querida Fran,
Son sentimientos ligitimos por los que es natural pasar, sobre todo cuando alguien cercano vive la aventura que tanto deseais vivir tu y william ... A mi tambien me pasaba !! Es raro porque nos sentimos super felices por la nueva paternidad de nuestros amigos pero al msimo tiempo es inevitable pensar ... y yo ? cuando ? como ?
pero no dudeis ni un instante, ese momento llegara para vosotros !!!
Es tan dificil vivir esta espera sin poder estar activo, sin saber cuando ...
Arnaud ha leido tu articulo conmigo y los dos os apoyamos y os enviamos mucha energia positiva para seguir esperando a tu manera, linda ! (como dicen aqui en Colombia)
Muchos animos chiqueta !!!!!!!!!!!
un beset
cuca
comme je te comprends ... que c'est difficile de mettre des mots sur ces sentiments si ambivalents ... on envie le bonheur de nos amis , on ressent encore plus ce manque à ce moment là mais on est content pour eux, leurs enfants .. mais faut se dire qu'un jour ce sera notre bonheur que certains envieront ...! la roue va tourner soyons en certains ! je t'embrasse
oui je crois aussi que c'est un sentiment que nous avons tous plus ou moins, je crois que c'est temps ici je suis aussi comme beaucoup, heureuse mais l'envie ce fait aussi sentir chez moi....
ce besoin de cet enfant qui est encore si loin et pourtant si present.....
amitiés Fran
bizzzzzz
Véro
Bonjour Fran,
Tes sentiments sont légitimes ; Qui oserait dire qui ne les a pas ressentis un jour ?
Il y a 5 ans déjà, j'ai dû affronter une maladie qui fait qu'aujourd'hui, nous sommes sur le chemin de l'adoption. Un jour, j'étais au fond du trou, comme on dit, et ma grand-mère m'a dit : "Myriam, si tu veux aller mieux, regarde les personnes pires que toi et ainsi tu apprécieras, non pas ton bonheur, mais la situation a sa juste valeur. Alors, lorsque je ressents la même chose que toi (et la dernière fois, ce fut lors du départ de Marc et Sylvie à Bucaramanga) ; je me suis dit mais tu as ton agrément, tu es en liste d'espoir. Certains commencent juste leurs démarches alors regarde le chemin parcouru. Bon je ne vais pas dire que je saute de joie mais j'arrive à relativiser et je repars.
Voilà, ma petite expérience....Je te fais de gros bisous et suis de tout coeur avec toi.
mais laquelle de nous n'a pas eu ce sentiment : un bonheur sincère pour les autres et en même temps un sentiment criant d'injustice "à quand notre tour", mais tu n'es pas une personne amère ni envieuse, tu es une femme généreuse, solidaire et bonne. Je sais que ces pensées tristounettes et négatives seront vite chassées de ton esprit et que ton côté battant et optimiste reprendra bien vite le dessus. Courage ma Fran ! Ton tour viendra, c'est certain ! Besos
Ya sé que no me conoces de nada y dirás que soy una metereta. Pero quiero darte ánimos, vas a ver que todas esas tristezas van a acabar cuando tengas a tu pequeño amor en brazos.
Piensa que los que queremos ser padres lo hemos querido ser toda la vida, desde que éramos pequeños. No podemos contar el tiempo que llevamos esperando o intentándolo, porque es nuestro sueño desde siempre. Sumaríamos mucho tiempo. Piensa que cuando te toque te tocará, ni antes ni después, sino cuando tenga que ser.
Yo, que también espero, me niego a contar el tiempo que llevo esperando, sólo espero. Así lo llevo mejor.
Un beso, Fran.
Vidina
Etrange sensation de découvrir chez chacune d'entre nous ce ressenti similaire. Des hauts et des bas, des périodes de doute, d'impatience, de tristesse et toujours la même question "quand aurons-nous enfin la chance d'être parents, à quand notre tour ?"
Je connais bien ce sentiment, mais ce n'est pas de la jalousie. Nous sommes toutes envieuses d'un bébé à venir, d'une attribution, d'une naissance et alors ... C'est à cela que nous nous accrochons, nous avons des moments de hauts, de bas, oui, mais on avance!!! Allez Fran, relève toi, marche vers ton enfant qui t'attend, le chemin est long mais il n'est pas à l'infini.
Pleins de bises de courage. Karine.
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